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Habitat participatif, inclusif, partagé : quelles différences ?

Date de publication : 24 janvier 2025

Participatif, inclusif, partagé… L’habitat se décline sous différentes formes. Ces modes d’habiter présentent des similitudes - des espaces privés associés à des espaces communs - mais aussi des différences. Or, la diversité des termes employés entraîne souvent de la confusion. De quoi parle-t-on plus précisément ?

L’habitat participatif : construire et vivre ensemble

Encadré par la loi ALUR depuis 2014, l’habitat participatif s’inscrit dans une démarche citoyenne. Il permet à un groupe d’habitants de concevoir, de créer et de gérer son habitat collectivement. Il s’adresse à tous et tous les statuts sont possibles : propriétaires, locataires, coopérateurs. En autopromotion ou portés par un opérateur, les projets d’habitat participatif prennent des formes architecturales et juridiques différentes, en fonction des territoires dans lesquels ils s’implantent, des aspirations et des motivations qui guident le groupe d’habitants qui les conçoivent. 

L’habitat inclusif : vivre ensemble avec des besoins spécifiques

L’habitat inclusif s’adresse aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap qui souhaitent vivre dans un cadre ordinaire tout en bénéficiant d’un accompagnement individuel et collectif. Portés par des personnes morales, les projets d’habitat inclusif présentent des formes variées - logements regroupés au sein d’un immeuble, logements diffus à l’échelle d’un quartier, colocations – toujours avec un partage d’espaces communs. Ces projets, assortis d’un projet de vie sociale et partagée, peuvent bénéficier d’une aide versée par le Département (l’Aide à la Vie Partagée) lorsqu’ils sont conventionnés. Encadré par la loi ELAN de 2018, l’objectif de l’habitat inclusif est de proposer des alternatives aux structures médicalisées.

L’habitat partagé : une définition plus générale

L’habitat partagé implique des espaces privatifs (chambres ou appartements) et des espaces communs, sans nécessairement inclure une dimension participative ou inclusive (au sens juridique). Toutefois, l’habitat partagé peut promouvoir des valeurs de solidarité, répondre à des objectifs d’insertion sociale et viser un public plus large. Citons par exemple les colocations entre jeunes actifs et sans-abris portées par l’association Lazare ou encore les KAPS, les colocations à projet solidaire développées par l’AFEV qui réunissent des jeunes de moins de 30 ans.

Pour aller plus loin : 

Les rencontres mensuelles de l’habitat participatif :
Tous les mois, La Maison de l’Habitat organise avec Nantes Métropole et les associations l’Echo-Habitant et Hal’Âge des temps d’information et de sensibilisation sur l’habitat participatif. La prochaine rencontre portera sur les différents statuts d’occupants possibles au sein d’un projet d’habitat participatif. Elle aura lieu le mercredi 26 février de 18h30 à 20h30 à La Maison de l’Habitant (gratuit sur inscription)

Le Labo habitat inclusif des Ecossolies : 
Lancé en 2020, le Labo identifie les opportunités et les freins au développement de l’offre d’habitat inclusif en Loire-Atlantique. Son objectif est de fédérer les acteurs et actrices de la filière, de soutenir l’émergence de coopérations et de solutions collectives et de valoriser l’offre existante auprès du public. Pour en savoir plus : cliquer ici.

Autres ressources :

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